Julien Cendres, né à Versailles en 1961, vit aujourd’hui dans un petit village du Perche.
Il est l’auteur de Déserts… (Les Lettres Libres, 1982 ; Saint-Germain-des-Prés, 1983), Solitudes foisonnières (Les Lettres Libres, 1985), À la splendeur abandonné (Régine Deforges, 1991 ; Joëlle Losfeld, 2002), Affinités licencieuses (Régine Deforges, 1991 ; Mille et une Nuits, 2003), Femme selon Chantal Thomass (Flammarion, 2001), Le Pays de Perche (Proverbe, 2005), Dimanche à Cuba (Hermé, 2006), Paysages de l’âme (Les Lumières du vent, 2007), et de nombreux textes parus dans divers magazines ou revues littéraires – Les Lettres françaises, Lu, La Quinzaine littéraire, L’Infini, Sarrazine, Vagabondages, etc.
En collaboration avec Chloé Radiguet, il a publié les Œuvres complètes et l’Œuvre poétique de Raymond Radiguet (Stock, 1993 et La Table ronde, 2001), Le Désert de Retz, paysage choisi (Stock, 1997) ainsi que Raymond Radiguet, un jeune homme sérieux dans les années folles (Mille et une nuits, 2003).
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Pertinente, esthétique, l’annonce de Julien Cendres nous ramène, non sans humour, à ce débat fondamental sur l’identité sexuelle. Par évitement, confort, paresse, nous nous glissons et adhérons avec une rare aisance dans les mille et un discours que la société construit et produit afin de contrôler les relations sexuelles et amoureuses pour maintenir l’ordre souhaité. Etre homosexuel ou bisexuel, « n’est pas naturel », du coup, ce serait un choix, nous répète-t-on pour justifier l’homo phobie récurrente. Or non seulement c’est dans la nature et personne ne choisit d’être homosexuel ou pas. Et que cela reste difficile de l’assumer même si on voudrait croire que la visibilité est aujourd’hui autorisée.
RépondreSupprimerComme Julien Cendres le rappelle avec humour J, la nature a heureusement le bon sens de contrarier ces discours qui, largement admis et partagés, participent cependant à l’enracinement profond des préjugés. La nature si souvent évoquée est bien souvent mal menée dans ces discours normatifs que ce soit en matière de sexualité que de sentiments. Ainsi, on voudrait nous faire croire que la jalousie est un sentiment naturel. Eh bien non…elle n’est ni naturelle, ni instinctive, ni inévitable, comme l’identité sexuelle, le désir, la fidélité etc. ! Chronique de Jœlle Guillais
Mot à mot ,
RépondreSupprimercorps à corps ,
la contradiction
commence là :
rien sur les mots du corps .
Alors ,
d'homme à homme
cherchez ...
Femme à femme ,
peu-être , elle seule
laisserait ce corps
seul , sans le contrarier ...
Corps à seul ,
Seul , vous ?
Est ce donc ce désir ?